Les lanceurs d’alerte s’emparent du podcast
La nouvelle saison de « Je te crois »
Attachez vos ceintures, c’est reparti pour un tour ! Eh oui… La saison 3 de « Je te crois » fait enfin son grand retour.
Mais si, vous savez, « Je te crois » ; le podcast qui donne la micro à ceux dont la parole est mise en doute, à ceux qui se battent pour qu’on leur dise enfin « Je te crois ».
Après les violences conjugales et le harcèlement scolaire, Double Monde Création se penche sur le phénomène des lanceurs d’alerte dans son podcast « Je te crois ». Vous le verrez dans cette troisième saison, leurs chemins sont loin d’être sans embûches, mais leurs combats sont d’utilité publique. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en lumière leurs parcours.
C’est quoi un lanceur d’alerte ?
Vous vous demandez peut-être ce qu’est un lanceur d’alerte ou comment le devient-il ? Comment mène-t-il son combat au quotidien ? Contre qui ou pour qui se bat-il ? Et enfin, comment les réseaux sociaux ont-ils donné vie à une nouvelle génération de lanceurs d’alerte ? Autant de questions qui sauront trouver leurs réponses, et plus encore, dans notre podcast.
Et sinon, on va parler de quels lanceurs d’alerte ?
Et bien justement, rentrons dans le vif du sujet pour vous annoncer à qui nous prêterons notre micro !
Ça sera d’abord à Marine Martin. Épileptique et mère de 2 enfants nés avec des malformations et des troubles neuro-comportementaux, elle lance l’alerte en 2015 sur l’utilisation de la Dépakine (SANOFI) chez les femmes enceintes. Elle est également la fondatrice de l’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsifiant (APESAC).
Au cours de ses épisodes, elle nous racontera son histoire et ira interviewer :
- ceux qui ont cru en elle et l’ont soutenue,
- la journaliste qui a décidé de mettre en avant son combat pour la première fois, en respectant son impartialité de journaliste,
- les organismes qui aujourd’hui existent pour aider les lanceurs d’alerte comme la Maison des lanceurs d’alerte.
Une nouvelle génération de lanceurs d’alerte
Et ensuite ? Eh bien ensuite, nous donnerons la parole à une nouvelle génération de lanceurs d’alertes ; le phénomène des « Balance ton… » nés internet.
Doté d’un téléphone et d’Instagram, on imagine bien que vous n’êtes pas passé à côté du phénomène fleurissant des comptes « Balance ton… », qui dénoncent les agressions sexuelles et sexistes dans le monde des entreprises, des agences, des sports ou encore des tatoueurs. Malheureusement, on ne les compte plus…
C’est pourquoi, nous vous proposons :
- de mieux comprendre comment ces engagements libèrent la parole,
- d’obtenir un aperçu de ceux qui se cache, ou non, derrière ces comptes,
- et enfin, d’en savoir plus sur ce phénomène et sa réception dans les sphères publiques et institutionnelles.
C’est d’abord en écoutant le récit de 2 jeunes : Agathe et Camille, que nous tenterons de répondre à ces objectifs. En 2020, elles ont décidé de lancer le compte Balance Ton Stage pour dénoncer le sexisme en entreprise à l’encontre des stagiaires.
Puis, dans un second temps, nous confierons notre micro à Anne Boistard. À l’origine de l’initiative Balance Ton Agency, c’est elle qui décidait en 2020 de s’attaquer à tout un secteur : celui des agences, pour mettre en lumière ses dysfonctionnements.
Deux mouvements d’envergure qui ont permis un indispensable éveil des consciences, et qui encouragent de nombreuses personnes à sortir du silence. Dans « Je te crois », ils partiront, à leur tour, à la rencontre de ceux qui les ont crus, ou non…
Libérons la parole !
Vous l’aurez donc compris, l’objectif de cette de ce podcast sur les lanceurs d’alerte est clair : donner des clés à celles et ceux qui, comme Marine Martin, Agathe et Camille, ou encore Anne Boistard, veulent porter sur la place commune des combats d’utilité publique et dénoncer les défaillances de nos systèmes.
Alors vous êtes prêts ??? Car nous, oui !
Découvrez un nouvel épisode de « Je te crois » tous les mardis, sur toutes les plateformes de streaming audio dès le 26 avril 2022. (Eh oui c’est déjà demain).